L’intégration des diététistes est relativement nouvelle dans les milieux cliniques primaires ontariens. Ceci pointe au besoin d’évaluer la perception envers l’intégration des diététistes dans ces cliniques multidisciplinaires.

L’objective du projet vise à évaluer la perception de médecins et d’infirmières praticiennes sur l’intégration des diététistes dans les milieux cliniques primaires en Ontario en lien avec la gestion de poids.

Dix-neuf participants (médecins (n=6) et infirmières praticiennes (n=13)) de milieux cliniques primaires ontariens ont été interviewés. Les données des entrevues semi-structurées ont été analysées avec le logiciel NVivo.

Tous les médecins et les infirmières interviewés étaient favorables à la présence des diététistes en milieux cliniques primaires car la consultation est gratuite et accessible aux patients. D’après la plupart, la proximité des diététistes facilite la communication entre les professionnels et les rencontres avec les patients. Tous les médecins et infirmières ont rapporté ne pas avoir le temps et certains ne pas avoir les connaissances nécessaires pour évaluer les habitudes alimentaires des patients et l’expertise des diététistes complète l’évaluation. Certains ont mentionné que l’information échangée dans les rencontres avec les diététistes est disponible dans les dossiers de santé électroniques et un meilleur suivi est fait avec le patient. Selon tous, les diététistes sont une source fiable de renseignements. Les diététistes participent aux rencontres d’équipe, partagent des changements à apporter et planifient des évènements éducationnels pour les patients. D’autre part, les médecins et infirmières praticiennes se disaient plus enclins à introduire le sujet de la nutrition lors de leurs rencontres avec les patients car les diététistes sont présents pour appuyer les clients dans leur démarches.

La présence des diététistes dans les milieux cliniques primaires ontariens est utile et favorise les soins en nutrition en lien avec la
gestion du poids selon les témoignages des médecins et d’infirmières interviewés.