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L’acte de cuisiner est fortement encouragé en promotion de saines habitudes de vie. Au Canada, la charge mentale associée aux tâches liées à l’alimentation est principalement féminine.

Documenter la perception d’adolescents à l’égard du partage des tâches liées aux repas dans leur futur ménage.

Des participants aux ateliers de cuisine et d’éducation alimentaire des Brigades Culinaires de 54 écoles du Québec ont complété un questionnaire auto-administré. Ils furent invités à se projeter dans dix ans, soit vers 24-25 ans, pour décrire la distribution envisagée des tâches liées aux repas (planification, épicerie, cuisine de semaine, cuisine de fin de semaine) entre eux et leur partenaire. Quatre choix de partage de responsabilités furent proposés incluant leur responsabilité, celle du partenaire, une responsabilité partagée et ne vraiment pas le savoir. L’âge et le genre (homme, femme, autre) furent documentés. Des tableaux de fréquence, des tableaux croisés et des corrélations ont été générés avec SPSS (version 25).

Plus de 60% de tous les répondants (n=796, 13.9 ans ± 1.5 ans, 72% femmes) prévoient partager les tâches de planification et d’achats. Environ 50% prévoient partager les responsabilités liées à la cuisine et près de 9% ne savent vraiment pas qui cuisinera. Les femmes envisagent davantage le partage de tâches que les hommes (p≤0.05). Le partage de la planification est corrélé avec le partage de toutes les autres tâches (p0.01). Les sujets de sexe « autre » (n=33) prévoient exercer plus de responsabilités de planification et de cuisine (p≤0.05).

Ces résultats suggèrent une évolution de la division des rôles vers des responsabilités plus partagées. Davantage de recherches permettraient de comprendre les perceptions selon l’identification au genre.

Documenter les perceptions de la division des rôles dans les ménages et son évolution dictera l’adaptation de la promotion de l’acte de cuisiner.

La Tablée des chefs