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En diététique, la simulation est peu étudiée. Dans d’autres domaines, plusieurs études ont démontré que cette méthode est efficace pour préparer les étudiants à garder leur sang-froid pour leurs stages cliniques. Par contre, ce n’est peut-être pas nécessairement le cas en nutrition, puisque le type, la quantité de simulations ainsi que le profil des étudiants sont différents.

Déterminer si les simulations occasionnent une différence d’anxiété pour les étudiants en diététique.

Ce projet présente les résultats quantitatifs préliminaires d’une étude mixte. Les étudiants de 3e année en diététique (n=28) ont participé à quatre simulations (scénarios graduels sur la dysphagie) durant le semestre. Sur base volontaire, 11 ont répondu à un questionnaire en ligne avant et après la série de simulations. Le questionnaire, State-Trait Anxiety Inventory, dont la validité et la fiabilité sont largement démontrés, comporte deux sections de 20 énoncés chacune et une échelle variant de Pas du tout (1) à Beaucoup (4). Les résultats ont été analysés par t-test à mesures répétées.

La différence des moyennes des scores des participants avant et après la série de quatre simulations était de 7.2. Cette différence significative (p<0.05) entre les résultats pré-post indique que la série de simulations a aidé à réduire le niveau d’anxiété des participants. L’échantillon représente la population visée (40% des étudiants ayant répondu).

Les résultats préliminaires nous portent à croire que la simulation a aidé à diminuer le niveau d’anxiété situationnelle des étudiants. Ainsi nous estimons que par la pratique répétitive des simulations, ces étudiants se sont sentis plus à l’aise face à la future pratique de la diététique.

Ces données supportent d’entreprendre de futurs projets pour mieux comprendre la variation de l’anxiété chez les étudiants en diététique avec l’apprentissage par simulations et son effet une fois en milieu de stage. (Financement: CFNS-Volet Université d’Ottawa)